En tant que candidat bien informé, vous faites des recherches sur l’entreprise et préparez vos réponses aux questions d’entretien les plus importantes et les plus courantes, dont la plus connue est : « Quelle est votre plus grande faiblesse ?

Vous ne voulez pas répondre : « J’ai tendance à travailler trop dur » ou « Je suis trop perfectionniste ». Cela peut facilement donner l’impression d’être scénarisé et non sincère, au mieux, et de manquer de conscience de soi, au pire.

Par ailleurs, vous ne devez pas répondre par des faiblesses qui vous empêcheraient de réussir dans le poste. Par exemple, si vous postulez à un poste de chef de projet, vous ne voulez pas admettre que vous n’êtes « pas très doué pour la gestion du temps ».

Heureusement, il existe des moyens de répondre à cette question qui vous aideront à démontrer votre valeur en tant que candidat. Ici, nous avons cultivé quelques bonnes réponses à la question principale, « Quelle est votre plus grande faiblesse » – et ne vous inquiétez pas, ces réponses ne sont pas « le perfectionnisme ».

Vous pouvez également écouter ici : https://megaphone.link/HS3397179603

Meilleure réponse à la question « Quelle est votre faiblesse ?

Les recruteurs qui vous demandent « Quelle est votre plus grande faiblesse ? » veulent savoir si vous êtes honnête et conscient de vous-même.

Ils cherchent également à savoir si vous avez la volonté d’améliorer vos faiblesses. Lorsque vous réfléchissez aux faiblesses les plus courantes, posez-vous la question suivante :

  • Quelles sont vos faiblesses ?
  • Comment avez-vous perçu cette faiblesse en vous ?
  • Comment avez-vous réagi à cette prise de conscience ?
  • Quelles mesures prenez-vous actuellement pour réaliser cette habitude ?
  • Que faites-vous pour changer ce comportement ?

Les meilleures réponses à cette question expliquent sincèrement une faiblesse et donnent un exemple de la manière dont vous travaillez activement pour vous améliorer. Si vous ne savez pas par où commencer, consultez cette liste de faiblesses typiques de l’entretien :

Faiblesses courantes lors d’un entretien

  • Gérer les délais non respectés.
  • Concilier vie professionnelle et vie privée.
  • Avoir une expérience limitée dans une compétence ou une spécialité spécifique.
  • Avoir des problèmes de communication ou des difficultés à travailler avec des personnalités différentes.
  • Avoir du mal à dire « non ».
  • Difficultés à demander de l’aide.
  • Difficulté à s’adapter à de nouveaux processus ou à de nouvelles technologies.
  • Manque d’organisation.
  • Rechercher la perfection.
  • Hésiter à s’exprimer ou à se défendre.
  • Prendre parfois du retard sur le calendrier.
  • Vous avez du mal à abandonner des projets.
  • Retarder inutilement des tâches.
  • Manque de confiance en soi.
  • Vous avez des difficultés à déléguer des tâches.
  • Éviter d’assumer la responsabilité de ses erreurs.

Les meilleures faiblesses à partager avec un intervieweur

  1. Manque de patience
  2. Manque d’organisation
  3. Problèmes de délégation
  4. Timidité
  5. Manque de tact
  6. Peur de parler en public
  7. Mauvaises compétences en matière d’analyse de données
  8. Indécision
  9. Autocritique sévère
  10. Micromanagement
  11. Bavardage
  12. Problèmes d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Vous ne devez pas vous contenter de mentionner n’importe quelle faiblesse en réponse à une question posée lors d’un entretien d'embauche. Réfléchissez plutôt aux exigences du poste et aux types de réponses qui donnent envie aux responsables du recrutement de travailler avec vous. Choisissez ensuite la réponse la plus honnête à la question, qui n’amènera pas le responsable du recrutement à remettre en question votre aptitude à occuper le poste.

Voici quelques-uns des meilleurs exemples de réponses à la question « Quelle est votre plus grande faiblesse ?

1. Manque de patience

Exemple de réponse :

« Je n’ai pas beaucoup de patience lorsque je travaille avec une équipe – je suis incroyablement autonome, alors c’est difficile lorsque je dois compter sur d’autres personnes pour terminer mon travail. C’est pourquoi j’ai cherché des postes qui exigent de travailler de manière indépendante. Toutefois, j’ai également travaillé à améliorer cette faiblesse en m’inscrivant à des ateliers de consolidation d’équipe. Bien que je travaille généralement de manière indépendante, il est important que j’apprenne à faire confiance à mes collègues et à demander de l’aide extérieure lorsque c’est nécessaire »

Cette réponse fonctionne parce que la faiblesse – l’incapacité à être patient dans le cadre d’un travail d’équipe – n’entrave pas votre capacité à bien faire le travail, puisqu’il s’agit d’un travail qui ne dépend pas du travail d’équipe pour être couronné de succès. De plus, vous démontrez votre volonté de développer des stratégies pour combattre votre faiblesse, ce qui est une compétence essentielle sur le lieu de travail.

2. Manque d’organisation

Exemple de réponse :

« J’ai du mal à m’organiser. Bien que cela n’ait jamais affecté mes performances, j’ai remarqué que mon bureau en désordre et ma boîte de réception encombrée nuisent à mon efficacité. Au fil du temps, j’ai appris à consacrer du temps à l’organisation de mon espace physique et numérique, et j’ai constaté que cela améliorait mon efficacité tout au long de la semaine. »

Beaucoup de gens ont des bureaux en désordre. Cette réponse fonctionne parce qu’il s’agit d’une faiblesse relatable et réparable. Vous constatez que le désordre ne vous empêche pas de faire votre travail, ce qui est essentiel, mais vous reconnaissez également qu’il peut vous rendre moins efficace. Pour vous assurer que vous travaillez à 100 %, vous mentionnez les mesures personnelles que vous avez prises pour améliorer vos compétences organisationnelles dans le seul but de vous améliorer, ce qui suggère un certain niveau de maturité et de connaissance de soi.

3. Problèmes liés à la délégation

Exemple de réponse :

« Il m’est parfois difficile de déléguer des responsabilités lorsque je me sens capable de mener la tâche à bien. Cependant, lorsque je suis devenu manager dans ma dernière fonction, il est devenu essentiel pour moi d’apprendre à déléguer des tâches. Pour garder le sens du contrôle lorsque je délègue des tâches, j’ai mis en place un système de gestion de projet pour superviser l’avancement d’un projet. Ce système m’a permis d’améliorer ma capacité à déléguer efficacement »

Cette réponse vous permet de démontrer votre capacité à rechercher de nouvelles compétences lorsqu’un rôle l’exige et suggère que vous êtes capable de flexibilité, ce qui est essentiel pour une croissance à long terme. En outre, vous faites preuve d’initiative et de leadership lorsque vous mentionnez la mise en œuvre réussie d’un nouveau processus qui vous a permis de réussir dans votre fonction précédente, malgré vos faiblesses.

4. La timidité :

Exemple de réponse :

« Je suis souvent timide lorsqu’il s’agit de fournir un retour d’information constructif à mes collègues ou à mes supérieurs, de peur de blesser quelqu’un. Cependant, dans mon dernier poste, mon collègue m’a demandé d’éditer certains de ses textes et de lui faire part de mes commentaires sur les points à améliorer. Grâce à mon expérience avec lui, j’ai réalisé que le retour d’information peut être utile et bienveillant lorsqu’il est donné de la bonne manière. Depuis lors, j’ai appris à mieux donner mon avis et j’ai réalisé que je pouvais utiliser l'empathie pour donner un avis réfléchi et productif »

Cette réponse est efficace parce que vous avez expliqué comment vous avez pu transformer une faiblesse en force grâce à une expérience concrète. Normalement, la timidité peut être considérée comme un défaut sur le lieu de travail, en particulier si le poste exige que la personne donne un retour d’information aux autres. Dans ce cas, vous avez réussi à montrer comment la timidité peut être utilisée comme une force grâce à la réflexion et à la pratique.

5. Manque de tact

Exemple de réponse :

« Ma nature directe et franche m’a permis de réussir au fil des ans en tant que chef d’équipe, parce que je suis capable de faire avancer les choses efficacement et que les gens apprécient souvent mon honnêteté. Cependant, j’ai reconnu que mon caractère direct ne servait pas toujours mes employés lorsque je leur donnais du feed-back. Pour y remédier, je me suis efforcé de développer de l'empathie et des relations plus profondes avec ceux que je dirige. En outre, j’ai suivi un cours en ligne sur la gestion du leadership et j’ai travaillé avec le professeur pour développer ma capacité à donner un retour d’information

Souvent, certaines facettes de notre personnalité peuvent nous aider dans certains domaines de notre travail et nous gêner dans d’autres. C’est tout à fait naturel. Cependant, vous devez démontrer votre capacité à reconnaître quand votre personnalité interfère avec les fonctions de votre rôle, et comment vous pouvez résoudre ce problème.

Dans cet exemple, vous expliquez d’abord que votre caractère énergique vous permet de réussir dans certaines situations. Ensuite, vous mentionnez que vous comprenez que votre franchise peut être perçue comme un manque d'empathie et vous donnez des exemples de la manière dont vous avez essayé de résoudre ce problème. En fin de compte, votre conscience de la manière dont vous pouvez être perçu par les autres témoigne d’un niveau d’intelligence émotionnelle, qui est un atout essentiel pour un chef d’équipe.

6. Peur de parler en public

Exemple de réponse :

« Parler en public me rend nerveux. Bien que je n’aie pas besoin de parler beaucoup en public dans mon rôle de concepteur de sites web, j’estime qu’il s’agit d’une compétence importante, en particulier lorsque je veux donner mon avis au cours d’une réunion. Pour remédier à cela, j’ai parlé à ma responsable qui m’a recommandé de prendre la parole pendant quelques minutes lors de chaque réunion d’équipe pour parler du calendrier de notre projet, des délais et des objectifs lorsque nous développons un site web pour un client. Cette pratique m’a permis de me détendre et de considérer la prise de parole en public comme une occasion d’aider les membres de mon équipe à faire leur travail de manière efficace »

Dans cet exemple, vous mentionnez des qualités qui ne sont pas applicables au poste, mais que vous avez néanmoins cherché à améliorer. Cela montre votre volonté de répondre à d’autres besoins de l’entreprise que ceux de votre fonction actuelle, ce qui est admirable. En outre, il est impressionnant de montrer que vous êtes prêt à contacter votre supérieur pour lui faire part des domaines que vous souhaitez améliorer, plutôt que d’attendre qu’il vous suggère ces domaines d’amélioration. Cela témoigne d’un certain niveau d’ambition et de maturité professionnelle.

7. Mauvaises compétences en matière d’analyse de données

Exemple de réponse :

« Je ne suis pas doué pour analyser des données ou des chiffres. Cependant, je reconnais que ce défaut peut m'empêcher de comprendre comment mon contenu se comporte en ligne. Dans mon dernier poste, j’organisais des réunions mensuelles avec le responsable du référencement pour discuter des analyses et de la performance de nos articles. En outre, j’ai obtenu mon certificat Google Analytics et je m’efforce d’analyser régulièrement les données relatives à notre blog. Ces efforts m’ont permis d’être beaucoup plus à l’aise dans l’analyse des données »

Dans cet exemple, vous montrez votre volonté d’aller au-delà d’une description de poste et de rechercher activement des compétences qui peuvent être utiles à la réussite de votre entreprise dans son ensemble. Ce type de mentalité « l’entreprise d’abord » montre à l’examinateur que vous êtes déterminé à devenir un atout précieux et que vous faites de votre mieux pour comprendre les besoins de l’ensemble du département, plutôt que de vous limiter à votre fonction.

8. Indécision

Exemple de réponse :

« J’ai parfois du mal à gérer l’ambiguïté et à prendre des décisions lorsque les instructions ne sont pas claires. Je viens d’un environnement de travail qui donnait toujours des instructions claires et directes. J’avais une équipe et une direction tellement fortes que je n’avais pas beaucoup d’habitude de prendre des décisions dans le feu de l’action. Je travaille sur ce point en m’appuyant davantage sur mon expérience et en m’entraînant à écouter mon instinct »

Cette réponse à l’entretien d'embauche est efficace parce que vous démontrez que vous pouvez suivre un leader et perfectionner vos compétences en matière de leadership. Il n’y a pas de mal à ne pas savoir quoi faire dans l’immédiat. Admettre que vous vous êtes appuyé sur un leadership fort montre que vous pouvez être un suiveur lorsque c’est nécessaire, mais qu’il est également important de savoir quand prendre les devants. Avec cette réponse, vous montrez que vous prendrez les devants si la situation exige de la détermination.

9. Autocritique sévère

Exemple de réponse :

« Ma critique intérieure peut parfois être débilitante. Je suis fier de produire un bon travail, mais j’ai l’impression de lutter pour en être satisfait, ce qui m’a conduit à l’épuisement professionnel dans le passé. Cependant, j’ai commencé à contrer cette voix intérieure en prenant soin de moi avant et après le travail. J’apprends également à reconnaître quand mon critique intérieur a raison et quand je dois l’écarter »

Cette réponse est efficace parce que votre interlocuteur peut la comprendre ; nous avons tous des critiques intérieurs sévères. Elle est également efficace parce que 1) elle montre que vous êtes prêt à travailler sur vos faiblesses en dehors du travail, et pas seulement pendant les heures de bureau, et 2) elle montre que votre critique intérieur peut avoir des points valables. Pour éviter l’épuisement professionnel et augmenter la productivité, il est essentiel de savoir quand les rejeter.

En réalisant que votre critique intérieur peut entraver une bonne éthique de travail, vous montrez votre volonté d’évoluer et de devenir un travailleur efficace.

10. Micro-management

Exemple de réponse :

« J’ai travaillé dans des secteurs où je devais cultiver une solide éthique de travail chez mes employés. Ce style de formation est tellement ancré en moi que j’ai oublié de discerner qui avait besoin de cette formation et qui n’en avait pas besoin. J’ai lu des livres sur la délégation efficace et la constitution d’équipes pour remédier à ce défaut. Une technique qui fonctionne pour moi consiste à me rassurer en me disant que si je fixe des attentes claires, mon équipe suivra. J’ai également appris à faire confiance aux membres de mon équipe »

Cette réponse est plus efficace si vous avez déjà occupé un poste de direction et que vous postulez à un poste d’encadrement. Cependant, vous pouvez toujours l’appliquer à des expériences passées où vous avez dû faire preuve de leadership. Cette réponse montre que, même si vous avez l’habitude de gérer votre équipe ou votre personnel d’une certaine manière, vous êtes prêt à admettre que votre méthode n’est pas la plus efficace. En faisant preuve de flexibilité, vous démontrez votre capacité à évoluer.

11. Parleur

Exemple de réponse :

« J’aime développer une relation avec mes collègues en discutant et c’est un excellent moyen de renforcer l’esprit d’équipe. Cependant, j’ai l’habitude de mener une conversation à un point tel qu’elle peut distraire les autres collègues. J’ai depuis appris qu’il y a d’autres façons d’entrer en contact avec mes collègues et que si je leur pose des questions sur leur journée, je dois rester bref et me réorienter vers mon travail »

Cette réponse est efficace parce qu’elle montre que vous êtes conscient du fait que vos tendances bavardes peuvent être une source de distraction sur le lieu de travail. Il faut beaucoup de courage pour l’admettre. Elle montre également que vous êtes prêt à développer une relation avec vos collègues, mais pas au détriment de la productivité.

12. Problèmes d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Exemple de réponse :

« J’ai du mal à trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie privée, surtout depuis que j’ai commencé à travailler à distance pendant la pandémie. Cela a augmenté mon niveau de stress au point que ma productivité est au plus bas et que je ne donne pas le meilleur de moi-même au travail. Comme je veux continuer à travailler à distance, j’ai commencé à structurer davantage ma journée et j’ai instauré une heure de départ et d’arrivée précise. J’ai déjà constaté une amélioration de mon niveau de concentration pendant les heures de travail »

À première vue, cela peut sembler être un point faible « fort » – se consacrer à son travail est une bonne chose, n’est-ce pas ? Cela signifie que vous aimez votre travail. Mais si cela a un impact sur votre productivité et vos relations avec vos collègues, ce n’est pas très bon. Cette réponse fonctionne parce qu’elle ne se contente pas de dire : « Je travaille beaucoup, donc ma vie familiale en pâtit ». Elle dit : « Je travaille beaucoup, jusqu’à l’épuisement, et j’ai compris que je devais structurer ma journée ». Si vous avez été confronté à des problèmes d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans le passé, il est important d’indiquer comment vous rétablissez cet équilibre et quel est l’impact sur votre travail.

Comment identifier votre plus grande faiblesse

Comme nous l’avons déjà mentionné, votre réponse doit être honnête, tout en ne compromettant pas vos chances de recevoir une offre d'emploi. Alors, comment savoir exactement de quelle faiblesse il faut parler ? Voici quelques conseils :

1. Ne tenez pas compte des compétences énumérées dans la description du poste.

Analysez chaque détail de la description du poste et assurez-vous que la faiblesse ne figure pas parmi les compétences et responsabilités requises.

Par exemple, supposons que vous postuliez à un poste de responsable marketing produit senior. La description du poste indique que l’entreprise recherche une personne capable de raconter des histoires, d’interpréter des données et des études de marché, d’être autonome et de s’adapter au changement.

Como responder "Qual é a sua maior fraqueza" Exemplo: Descrição da Vaga

Comme il s’agit de compétences essentielles pour le poste, vous ne voudrez pas les mentionner comme vos faiblesses. Cela vous ferait paraître moins compétent et compromettrait vos chances d’obtenir le poste.

2. Considérez les faiblesses que vous avez surmontées.

Lorsque vous préparez votre réponse, réfléchissez à ce que vous avez appris et amélioré dans le cadre de votre travail actuel.

Parlez de vos premières difficultés dans l’apprentissage ou l’amélioration d’une compétence et expliquez à l’examinateur ce que vous avez fait pour les surmonter.

Par exemple, au début de ma carrière, j’avais du mal à analyser et à interpréter les données marketing. Afin d’améliorer ces compétences, mon responsable m’a encadré et m’a confié des tâches hebdomadaires qui m’ont permis de m’exercer à l’interprétation des données.

En l’espace de quelques mois, je suis passé d’un spécialiste du marketing de contenu réticent à l’égard des données à un spécialiste qui les apprécie.

3. Trouvez l’inspiration en consultant d’anciennes évaluations de performances.

Si vous avez du mal à trouver un exemple de faiblesse spécifique, lisez vos anciennes auto-évaluations et évaluations de performances. Ces documents donnent des exemples de vos réalisations ainsi que des domaines dans lesquels vous pouvez vous améliorer, ce qui en fait une excellente source d’inspiration.

En fonction de votre ancienneté dans votre entreprise actuelle, il se peut que vous vous souveniez d’anciennes faiblesses que vous considérez aujourd’hui comme des points forts. Cela peut vous aider à rédiger une réponse qui montre votre volonté de travailler sur vous-même.

Comment répondre Quelles sont vos principales faiblesses ?

  1. Choisissez une faiblesse qui ne vous empêche pas de réussir dans votre travail.
  2. Soyez honnête et choisissez une vraie faiblesse.
  3. Donnez un exemple de la manière dont vous avez travaillé pour améliorer votre faiblesse ou acquis une nouvelle compétence pour résoudre le problème.
  4. Faites preuve de connaissance de soi et de capacité à vous tourner vers les autres pour qu’ils vous fournissent les ressources dont vous avez besoin pour progresser.
  5. Ne soyez pas arrogant et ne vous sous-estimez pas.

1. Choisissez une faiblesse qui ne vous empêchera pas de réussir dans le poste.

Lorsqu’un intervieweur demande « Quelle est votre plus grande faiblesse ? », il veut la connaître :

  • Si vous avez une bonne connaissance de vous-même
  • Si vous êtes capable d’être ouvert et honnête, en particulier en ce qui concerne vos lacunes
  • Si vous cherchez des occasions de vous améliorer et de vous développer pour résoudre ces problèmes, plutôt que de laisser ces faiblesses vous freiner

En fin de compte, vous voudrez utiliser cette question pour montrer comment vous avez utilisé une faiblesse comme motivation pour apprendre une nouvelle compétence ou évoluer professionnellement. Tout le monde a des faiblesses – votre interlocuteur ne s’attend pas à ce que vous soyez parfait.

Si vous postulez pour un poste de rédacteur qui ne nécessite pas de compétences mathématiques, vous pouvez admettre : « J’ai du mal avec les chiffres et je n’ai pas beaucoup d’expérience en matière d’analyse de données ». Bien que les mathématiques ne soient pas directement liées à mon rôle de rédacteur, je pense qu’il est important d’avoir une compréhension rudimentaire de Google Analytics pour m’assurer que mon travail est performant. Pour remédier à cette faiblesse, j’ai suivi des cours en ligne sur l’analyse des données »

Une telle réponse montre au responsable du recrutement que vous reconnaissez vos domaines de développement et que vous êtes capable d’agir en conséquence sans qu’on vous le demande. Ce type d’attitude autodidacte est un avantage pour presque toutes les équipes.

2. Soyez honnête et choisissez une vraie faiblesse.

La réponse « perfectionnisme » ne suffira pas à déterminer votre plus grande faiblesse, car il ne s’agit pas d’une vraie faiblesse. Le perfectionnisme ne peut jamais être atteint – il s’agit d’un schéma basé sur la peur qui conduit à des récompenses à court terme, comme le fait de terminer le travail rapidement et de dépasser les attentes. Toutefois, à long terme, la recherche du perfectionnisme conduit à l’épuisement professionnel, à un travail de mauvaise qualité et au non-respect des délais. L’épuisement professionnel est l’un des principaux facteurs de baisse de la productivité, de rotation du personnel et de faible engagement des employés – autant de facteurs qui coûtent à l’entreprise de l’argent, du temps et des talents.

Au lieu de cela, choisissez une vraie faiblesse. Sous le désir de faire un travail parfait se cache peut-être un manque de confiance. Vous n’avez peut-être pas confiance en votre capacité à faire des erreurs au sein de l’équipe, et vous vous efforcez donc de tout faire à la perfection. Il s’agit d’une véritable faiblesse que vous pouvez certainement surmonter.

3. Donnez un exemple de la manière dont vous avez travaillé pour améliorer votre faiblesse ou appris une nouvelle compétence pour combattre le problème.

Les recruteurs ne s’attendent pas à ce que vous surmontiez complètement vos faiblesses du jour au lendemain. Chacun a des domaines sur lesquels il doit constamment travailler pour rester performant. Pensez-y de la manière suivante : si vous avez consacré six mois à faire de l’exercice, vous ne pourrez pas vous arrêter un jour et maintenir vos progrès. C’est un processus continu sur lequel vous devez travailler.

4. Pensez aux faiblesses de votre vie personnelle.

Si vous vous humanisez lors de l’entretien, cela permettra à votre interlocuteur de se connecter et de s’imaginer travailler avec vous à l’avenir. Il ne s’agit pas seulement de faiblesses liées au travail. Par exemple, si vous êtes introverti et que vous vous rendez compte que votre préférence pour le calme vous empêche de prendre des risques, il s’agit d’une faiblesse compréhensible. En démontrant ainsi votre connaissance de soi, vous montrez que vous comprenez que l’amélioration de soi est en corrélation avec les performances au travail.

5. Réfléchissez à l’endroit où vous aimeriez être et au soutien dont vous avez besoin pour y parvenir.

D’une manière générale, la croissance fait partie de la vie. Pensez aux personnes que vous admirez et qui pourraient être liées au domaine dans lequel vous travaillez. Demandez-vous quels sont les traits de caractère de ces personnes et ce que vous devez faire pour y parvenir. En donnant un exemple de la manière dont vous travaillez pour améliorer votre domaine de faiblesse, vous donnerez à l’interviewer un aperçu de certains attributs positifs de votre conscience, notamment que :

  • Vous savez comment identifier et atténuer les problèmes qui se présentent.
  • Vous avez trouvé une solution utile à un problème auquel vous et peut-être d’autres membres de l’équipe êtes confrontés, ce qui signifie que vous pouvez être une ressource immédiate pour l’équipe.
  • Vous faites preuve de conscience de soi et de capacité à recevoir un retour d’information de la part des autres.

Le plus souvent, vous devrez vous tourner vers l’extérieur pour surmonter une faiblesse. Que vous vous adressiez à votre supérieur, à notre blog ou à un mentor pour obtenir de l’aide, le simple fait de demander de l’aide démontre que vous avez conscience de vous-même et que vous êtes plein de ressources – deux compétences difficiles à enseigner mais précieuses à acquérir. En explorant vos ressources, vous montrez à vos interlocuteurs que vous êtes capable de résoudre des problèmes lorsque la réponse n’est pas encore claire. C’est un trait de caractère qui a sa place dans n’importe quelle équipe.

Racontez brièvement une occasion où vous avez demandé de l’aide à quelqu’un dans un domaine que vous avez identifié comme étant une faiblesse. Cela donne à l’équipe de recrutement une image claire de la manière dont vous travaillerez avec l’équipe pour compenser cette faiblesse.

6. Ne soyez pas arrogant et ne vous sous-estimez pas.

La chose la plus importante que vous puissiez faire lorsque vous répondez à la question « Quelle est votre plus grande faiblesse ? » est de montrer que vous avez confiance en votre réponse (si le manque de confiance est votre faiblesse, lisez ce qui suit). Si vous avez identifié un point faible et que vous en êtes sûr, laissez transparaître cette certitude dans votre réponse. Il n’y a pas lieu de se sentir gêné par quelque chose que l’on ne sait pas vraiment faire, tant que l’on s’efforce de s’améliorer.

Avant d’exprimer une véritable faiblesse à votre interlocuteur, familiarisez-vous avec le type de réponses qui incitent les responsables du recrutement à vouloir travailler avec vous. Examinez les exemples suivants et trouvez-en quelques-uns qui correspondent à votre personnalité et à votre style de travail. Entraînez-vous ensuite à les réciter à haute voix pour qu’ils vous viennent naturellement.

Conseils pour parler de ses faiblesses en entretien d'embauche

Maintenant que vous connaissez les réponses les plus efficaces et les meilleures pratiques pour identifier un point faible, il est temps de passer à la partie la plus difficile : donner la réponse à l’examinateur. Passons en revue quelques conseils pour répondre en direct à la question « Quelle est votre plus grande faiblesse ?

1. Entraînez-vous à répondre à l’avance.

La pratique ne permet pas d’être parfait, mais elle permet certainement de s’améliorer. Bien qu’il ne soit pas garanti qu’un intervieweur vous pose une question sur vos faiblesses, il y a de fortes chances que cela se produise. Vous devez vous préparer à ce moment en répétant le ton et la formulation de votre réponse avec un ami ou en vous regardant dans un miroir.

Il n’y a rien de pire que de trébucher sur une réponse d’entretien, en particulier pour la question sur les points faibles. Il est normal de bégayer un peu – nous sommes tous nerveux – mais votre réponse doit être aussi cohérente et brève que possible. Si vous divaguez, si vous trébuchez trop ou si vous revenez sur vos paroles, vous aurez l’air mal préparé ou, pire, vous donnerez l’impression de mentir.

Une fois votre réponse rédigée, relisez-la plusieurs fois à haute voix, puis retrouvez-la de mémoire. Modifiez votre formulation ici et là, et sachez qu’il n’y a pas de mal à improviser, tant que les grandes lignes de votre réponse restent les mêmes.

2. Regardez votre interlocuteur dans les yeux et montrez-vous confiant.

Comme vous vous êtes déjà entraîné plusieurs fois, cela devrait venir naturellement, mais nous ne saurions trop insister sur ce point : lorsque vous répondez à la question « Quel est votre point faible ? », essayez de maintenir le contact visuel avec votre interlocuteur pendant la majeure partie de la réponse et donnez l’impression d’être sûr de vous lorsque vous parlez.

« Vous vous demandez peut-être : « Est-ce que je donne l’impression d’être sûr de moi lorsque je parle de ma faiblesse ? Oui ! Vous voulez parler de vos possibilités de développement les plus urgentes – ne donnez pas l’impression d’être intimidé ou intimidant par vos propres lacunes, ou que votre estime de soi a beaucoup souffert (indice : c’est peut-être le cas, et c’est très bien, mais votre interlocuteur ne doit pas être au courant de ce détail). Vous pouvez vous consoler en vous disant que vous n’êtes pas seul. Nous avons tous des faiblesses sur lesquelles nous devons travailler.

Vous pouvez augmenter votre niveau de confiance pendant votre réponse en expliquant comment vous avez travaillé sur cette faiblesse. En fait, en concentrant l’essentiel de votre réponse sur la manière dont vous vous êtes déjà amélioré dans ce domaine, vous paraîtrez par défaut plus sûr de vous et plus à jour.

3. Soyez bref et allez droit au but.

Nous ne voulons pas trop nous attarder sur les faiblesses ; essayez de donner une réponse courte, entre trente secondes et une minute. Même ainsi, seul le premier énoncé doit mentionner directement votre faiblesse, le reste de la réponse devant être consacré aux outils et aux stratégies que vous utilisez pour la surmonter.

Vous pouvez également donner une brève anecdote sur ce que vous avez appris en gérant cette faiblesse dans votre vie personnelle ou au travail.

Ne pensez pas non plus qu’il faille trop développer. Indiquez, le plus simplement possible, les mesures que vous avez prises pour vous améliorer. Votre interlocuteur a probablement des questions beaucoup plus urgentes à vous poser sur votre expérience directe, et la réponse à cette question n’est pas aussi cruciale dans le processus global que nous pourrions tous le penser.

4. Comprenez l’objectif de votre interlocuteur.

L’objectif de votre interlocuteur n’est pas de vous intimider, de vous effrayer ou de créer un moment d’incompréhension. Il ne cherche pas non plus à vous disqualifier sur la base de votre réponse. La question « Quelle est votre plus grande faiblesse ? » est l’une des questions d’entretien comportemental les plus populaires. Il s’agit simplement d’un autre moyen pour les intervieweurs de connaître vos qualités personnelles et professionnelles.

Ils ne cherchent pas à savoir si vous êtes « tout à fait fait fait » pour le poste auquel vous avez postulé – si vous avez postulé, c’est que vous possédez probablement les qualifications requises. Il ne cherche pas non plus à connaître vos compétences et vos qualités professionnelles ; d’autres questions et réponses d’entretien sont mieux adaptées à cela. Ils veulent plutôt savoir si vous êtes suffisamment conscient de vous-même pour identifier vos possibilités d’évolution. Avez-vous le sang-froid nécessaire pour parler de vos faiblesses ? Acceptez-vous les commentaires avec élégance ?

Il vous suffira d’inclure des anecdotes sur les commentaires que vous avez reçus, d’afficher votre confiance et d’indiquer clairement que vous prenez des mesures pour vous améliorer pour obtenir de bonnes notes à cette question.

5. Ne stressez pas trop sur votre réponse.

Bonne nouvelle : les décisions d'embauche ne dépendent pas de votre réponse à la question « Quel est votre point faible ? » Je sais que c’est choquant ! Parfois, c’est le cas, car la question peut sembler très tendue.

Ne vous inquiétez pas : vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Tant que vous êtes honnête et que vous dites comment vous essayez de vous améliorer, cette question figurera probablement dans les notes de votre interlocuteur, à moins que vous ne mentiez à propos de votre faiblesse, que vous n’utilisiez une « fausse » faiblesse comme « je suis très organisé » ou que vous n’évitiez tout simplement la question.

Même si vous bégayez un peu, tout ira bien. Détendez-vous, soyez sûr de votre réponse, restez conscient de vous-même et considérez simplement cette question comme faisant partie de la conversation entre vous et l’examinateur. Les autres questions sur vos compétences et sur la manière dont vous pouvez aider votre entreprise sont beaucoup plus importantes pour la décision d'embauche.

6. Montrez votre personnalité tout en restant professionnel.

L’humour est-il votre style ? Que diriez-vous d’un esprit pince-sans-rire ? Vous pouvez en introduire un peu dans cette question, mais seulement avec légèreté, et seulement après avoir évalué la culture de l’entreprise et examiné la personnalité de votre interlocuteur. Si vous passez un entretien pour un poste très professionnel, nous vous recommandons de limiter l’humour au minimum. Mais quoi qu’il en soit, vous pouvez toujours montrer votre personnalité dans votre inflexion, votre ton et votre débit.

Prenons l’exemple de vous-même :

« Vous savez, j’ai eu beaucoup de difficultés avec [X] dans le passé, mais je suis reconnaissant à mes anciens managers, qui m’ont donné des informations utiles lorsque j’ai commencé ma carrière. Aujourd’hui, je m’épanouis. Chaque jour, je fais [Y] pour améliorer cette compétence. C’était un point sensible pour moi, mais je me suis énormément amélioré et j’ai eu la chance d’avoir un système de soutien solide à chaque étape

Comparez cela à :

« Je ne vais pas mentir. J’ai parfois du mal avec [X]. Heureusement, j’ai pris [Y] pour travailler dessus et, comme toute nouvelle expérience d’apprentissage, cela m’a ouvert les yeux et m’a rendu humble. J’ai progressé dans les domaines [Z] – pas au point de les placer en tête dema liste de compétences, mais peut-être en deuxième ou troisième position.Quoi qu’il en soit, je suis heureux d’annoncer que je progresse et j’espère m’améliorer encore à l’avenir

Aucun des deux n’est meilleur que l’autre, mais ils montrent tous deux des types de personnalité différents, et vous pouvez faire de même.

Chaque faiblesse recèle une force

Que vous soyez mauvais en chiffres ou que vous ayez tendance à ne pas vous exprimer en groupe, chaque faiblesse recèle une force. La force réside dans la façon dont vous vous y prenez pour la surmonter.

S’appuyer sur vos coéquipiers qui excellent dans ces domaines est un excellent moyen de montrer que vous travaillerez bien au sein de l’équipe et que vous savez utiliser vos ressources pour résoudre les problèmes. Suivre des cours de développement professionnel montre que vous êtes prêt à travailler pour vous améliorer.

Quelles que soient les réponses que vous donnez à l’équipe de recrutement, celle-ci sera plus qu’heureuse de vous aider à progresser et à dépasser les attentes du poste.